Ensemble, facilitons l’accès à la propriété pour tous·tes
Revendre mon bien en BRS
Vous souhaitez revendre votre bien en BRS ? BoRiS est là pour vous
guider à chacune des phases ! Notre équipe du Ministère du logement peut
même vous accompagner gratuitement dans ce projet. Cela vous intéresse ?
Sur cette page, vous découvrirez chaque étape jusqu’à la vente.
Vous êtes libre de vendre votre bien à tout moment.
Que ce soit pour changer de ville ou trouver un nouveau logement plus
approprié à vos besoins, c’est vous qui décidez quand vous partez !
La revente d’un bien en BRS est encadrée :
Vous ne pouvez pas le vendre à n’importe qui : le ménage acheteur doit
respecter les conditions d’éligibilité au BRS (c’est le cas de 87% des
foyers !)
Le prix de revente est encadré : vous pouvez faire une plus value à
hauteur de l’inflation depuis votre achat. Le BRS est un dispositif
non spéculatif.
Il faut impliquer l’OFS dans le processus.
D’abord parce qu’il a un droit de préemption (il peut racheter le bien
avant qu’il soit proposé à d’autres personnes) ; ensuite parce qu’il
doit donner son agrément ; parce qu’il doit être impliqué dans la
rédaction du contrat de vente ; enfin parce qu’il peut vous aider à
trouver un acheteur !
Les étapes de la revente de mon bien en BRS
Notifier l’Organisme de Foncier Solidaire (OFS) et déterminer votre prix de vente
Quand vous décidez de mettre en vente votre logement, prévenez tout de suite l’OFS avec qui vous avez contractualisé lors de l’achat.
L’OFS a un droit de préemption, ce qui signifie qu’il peut racheter le bien avant que celui-ci ne soit proposé à d’autres acheteurs.
De plus, l’OFS pourra vous indiquer le prix de vente maximum autorisé pour votre logement. Ce prix de vente est fixé en fonction de votre prix d’achat ainsi que de l’indice de référence fixé par l’INSEE. L’OFS pourra de plus vous accompagner dans la préparation de la cession.
Pour préciser votre prix de vente, vous pouvez également consulter des professionnels de l’immobilier spécialisés en BRS.
Préparer votre logement et le mettre en vente
Assurez-vous que le logement est en bon état et conforme aux normes en faisant réaliser les diagnostics obligatoires.
Diagnostic assainissement des eaux usées
si la maison est équipée d'une installation autonome ou en cas d'installation
collective et uniquement sur certains territoires ou s'il existe un arrêté
municipal fixant cette obligation
État relatif à la présence de termites
si la maison est située dans une zone déclarée par un arrêté préfectoral
comme étant infestée par les termites ou pouvant l'être à court terme
État des risques
si la maison est située dans une zone ou périmètre à risques (notamment
risques naturels, miniers, sismiques, radon)
Diagnostic Bruit
si la maison est située dans une zone dite
d'exposition au bruit des aéroports
car proche d'un aéroport
Carnet d'information du logement (CIL)
si la maison a fait l'objet d'un permis de construire ou d'une déclaration
préalable de travaux déposé(e) à partir du 1er janvier 2023 ou si elle
a fait l'objet de travaux de rénovation depuis cette date.
Ça vous paraît beaucoup ? Ne vous inquiétez pas, ces diagnostics sont
réalisés par un expert indépendant qui fera tout d’un coup ! Vous pouvez
trouver un diagnostiqueur immobilier certifié en
cliquant ici
.
En fonction des résultats, vous pourrez devoir faire quelques travaux
pour remettre le logement en bon état et conforme aux normes. N’hésitez
pas également à faire de petites réparations ou un coup de peinture sur
les murs abîmés pour rendre le logement le plus attrayant possible pour
les acheteurs.
Trouvez un acheteur
Comme dans le cas d’une vente d’un appartement dans le marché libre,
l’étape cruciale est de trouver un acheteur ! La seule différence est
que celui-ci doit être éligible au BRS. Cette éligibilité peut être
vérifiée rapidement en utilisant notre simulateur. Celle-ci devra
ensuite être vérifiée officiellement par l’OFS.
Votre acheteur achète dans les mêmes conditions que vous à l’époque : il
faut que ce logement devienne sa résidence principale, sa plus-value
sera encadrée et il devra payer une redevance mensuelle auprès de l’OFS.
Mais il a aussi le même avantage principal : il achète un logement
beaucoup moins cher que le prix du marché !
Pour trouver l’acheteur, vous avez deux options :
Option 1 : la vente entre particuliers.
Vous faites vous-même une annonce (sur des sites comme
leboncoin.fr
ou
entreparticuliers.com
par exemple), vous organisez les visites, et vous vous rendez ensemble chez
le notaire ! Environ 30% des ventes en France s’effectuent en direct.
Option 2 : faire appel à un professionnel de l’immobilier.
Comme 70% des ménages, vous pouvez choisir de passer par un professionnel
de l’immobilier pour commercialiser votre bien à votre place. Demandez à
votre OFS s’il a des contacts à vous partager : il est important de choisir
un agent qui connaît le BRS et pourra l’expliquer aux acheteurs potentiels.
L’intérêt de cette solution, c’est de gagner du temps sur la vente et de
toucher plus de ménages potentiels via les outils réservés aux professionnels.
L’inconvénient, c’est que cette prestation a un coût : en moyenne entre 4%
et 6% du prix de vente.
Rédigez votre offre préalable de cession et vérifiez que tout est bon avec votre Organisme de Foncier Solidaire
Une fois que vous avez trouvé un acheteur, vous devez lui faire une
offre préalable de cession, qui précise toutes les modalités de l’achat
en BRS. Un conseil, faites vous-aider par votre OFS ! Nous pouvons
également vous accompagner dans cette démarche, alors n’hésitez pas à
nous contacter.
Une fois l’offre préalable de cession faite à l’acquéreur, votre OFS
doit se charger de vérifier que celui-ci est bien éligible au dispositif
et que votre offre de cession remplit les conditions nécessaires à la
conclusion d’un Bail Réel Solidaire. Dans ce cas, on dit que l’OFS donne
son agrément.
En cas de refus d’agrément de la part de l’OFS, vous pouvez lui demander
de vous présenter des acquéreurs potentiels éligibles au dispositif.
Passez devant le notaire pour finaliser la vente
Une personne ayant visité votre logement a accepté votre offre de
cession ? Félicitations !
Vous devez maintenant vous rendre chez le notaire pour signer la
promesse de vente. Le notaire s’assure que toutes les conditions légales
sont remplies et vous vous mettez d’accord avec l’acheteur sur les
éventuelles conditions suspensives (par exemple, la vente ne se fera pas
si l’acheteur n’obtient pas son prêt à la banque).
Une fois cette promesse signée, vous ne pouvez plus annuler la vente.
L’acheteur, lui, a 10 jours pour éventuellement se rétracter.
L’étape suivante, c’est la signature de l’acte de vente, qui finalise la
transaction. En général, il y a un délai maximum de 3 mois entre la
signature de la promesse et celle de l’acte définitif, mais ce délai
peut être aménagé à la baisse ou à la hausse en vous mettant d’accord
avec l’acheteur. Cette période permet à l’acheteur d’obtenir son prêt
bancaire et au notaire de préparer tous les documents nécessaires.
Au moment de la signature, vous devez remettre à l’acheteur toutes les
clefs du logement et les informations dont il pourrait avoir besoin
(travaux effectués, informations pour souscrire à un abonnement
d’électricité et d’eau, etc.). À compter de ce moment, vous n’êtes plus
propriétaire ! Vous recevrez les fonds issus de la vente sur votre
compte bancaire sous quelques jours.
Que se passe-t-il si je ne trouve pas d’acheteur ?
Lorsque vous avez acheté votre bien, vous avez peut-être remarqué une
clause de garantie de rachat dans votre contrat.
En effet, l’OFS s’engage à racheter le bien immobilier en cas de départ
définitif (ou de non-respect des conditions d’occupation). C’est
sécurisant pour vous mais attention : le prix de rachat est fixé lors de
la signature du contrat. La plupart du temps, vous avez plutôt intérêt à
chercher un acheteur directement qui puisse vous racheter le bien à un
meilleur prix.